Mise à jour Juillet 2024
MENTIONS OBLIGATOIRES
« la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible
quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant ».
Toutes
les
mentions
obligatoires,
à
l’exception
du
point
vert,
des
sulfites,
allergènes
et
numéro
de
lot,
doivent
être
regroupées
dans
le
même
champ
visuel
et
être
lisibles
simultanément
sans
qu’il
soit
nécessaire
de
tourner
le
récipient
(bouteilles,
cubis).
La
taille
des
caractères
doit
être
égale ou supérieure à 1,2 mm.
Teneur en sucre :
obligatoire pour les vins mousseux :
Brut nature : Teneur en sucre inférieure à 3g/l. Cette mention ne peut être
utilisée uniquement que sur les produits n’ayant pas été additionnés de sucre après
la prise de mousse.
Extra brut : Teneur en sucre entre 0 et 6g/l.
Brut : Teneur en sucre est inférieure à 12g/l.
Extra dry : Teneur en sucre entre 12 et 17g/l.
Sec : Teneur en sucre entre 17 et 32g/l.
Demi-sec : Teneur en sucre entre 32 et 50g/l.
Doux : Teneur en sucre supérieure à 50g/l.
MENTIONS FACULTATIVES
L’indication des mentions facultatives est au choix du vigneron mais doit bien sûr être en stricte
conformité avec la réglementation.
Tous les vins (AOP, IGP et sans IG) peuvent mentionner :
le millésime
le(s) cépage(s)
la teneur en sucre. Cette mention est obligatoire pour les vins mousseux.
Seuls les vins AOP/IGP peuvent indiquer les mentions suivantes:
méthode d’élaboration
mentions traditionnelles
symbole communautaire
indication d’une unité géographique plus petite ou plus grande que l’appellation d’origine
nom de l’exploitation
fermenté en barrique
élevé en barrique
vieilli en barrique
fermenté en fût de chêne
élevé en fût de chêne
vieilli en fût de chêne
fermenté en fût
élevé en fût
vieilli en fût
Les
termes
«domaine»,
«mas»,
«tour»,
«moulin»,
«abbaye»,
«bastide»,
«manoir»,
«commanderie»,
«monastère»,
«prieuré»,
«chapelle»,
«campagne»,
«monopole»
peuvent
être employés pour les vins AOP et les IGP.
Les
termes
«château»,
«clos»,
«cru»,
«hospices»
sont
réservés
aux
seuls
vins
d’appellation
d’origine protégée.
Rappel
:
les
vins
sans
indication
géographique
(Vin
de
France)
ne
peuvent
en
aucun
cas
faire valoir ces mentions
Cas
particulier
de
la
mention
“Nouveau”
:
elle
est
autorisé
sur
les
Vins
de
France,
“Primeur”
est
réservé
aux
vins
avec
indication
géographique.
Dans
le
cas
ou
la
mention
“Nouveau”
est
indiquée, le millésime devient obligatoire…
LIENS UTILES
Cette liste concernant la réglementation n’est absolument pas exhaustive, nous
recommandons de se référer à la dernière documentation rédigée par la CNAOC qui est
très précise et très claire ou en cas de doute de se renseigner auprès de votre référent à
l’union viticole ou au service des fraudes.
• Volume nominal ≤ 5 cl; hauteur minimale des caractères: 2 mm
• Volume nominal > 5 cl et ≤ 20 cl; hauteur minimale des caractères: 3 mm
• Volume nominal > 20 cl et ≤ 100 cl; hauteur minimale des caractères: 4mm
• Volume nominal > 100 cl; hauteur minimale des caractères: 6 mm
▪ Volume nominal ≤ 20 cl - Hauteur minimale des caractères 2 mm
▪ Volume nominal > 20 cl et ≤ 100 cl - Hauteur minimale des caractères 3 mm
▪ Volume nominal > 100 cl - Hauteur minimale des caractères 5 mm
Taille : la hauteur minimale des chiffres sur l’étiquetage est fonction du volume net du contenant :
Tolérances
:
il
convient
d’être
précis
pour
le
titre
alcoométrique
indiqué
dans
sur
l’étiquette,
qui
ne
peut
être
ni
supérieur,
ni
inférieur
de
plus
de
0,5
%
vol
au
titre
déterminé
par
une
éventuelle
analyse.
Pour
les
AOC/AOP
et
Vins
de
Pays/IGPstockés
en
bouteilles
pendant
au
moins
3
ans,
il faut rajouter une tolérance de +/- 0,8 % vol du titre alcoométrique déterminé par l’analyse.
L’embouteilleur
:
c’est
la
personne
physique
ou
morale
qui
procède
ou
qui
fait
procéder
pour
son
compte
à
l’embouteillage.
Son
nom
et
son
adresse
(nom
de
la
commune
et
de
l’État
membre
où
se
situe
le
siège
de
l’embouteilleur)
doivent
être
mentionnés
suivi
des
termes
«
embouteilleur
»
ou
«
mis
en
bouteille
par
».
Le
nom
et
l’adresse
d’une
personne
participant
au
circuit
commercial
autre
que
l’embouteilleur
(vendeur,
distributeur,
etc.)
doit
figurer
en
clair
dans
l’étiquetage du vin (ex : mise en bouteille par EMB XX XXX France – Distribué par XXXXXXX).
Les
noms
et
coordonnées
de
l’embouteilleur
peuvent
être
remplacées
par
un
code
emballeur,
souvent
appellé
par
usage
code
embouteilleur,
attribué
sur
demande
à
chaque
opérateur,
par
la
Direction
Départementale
de
la
Protection
des
Populations,
il
est
systématiquement
suivi
du
terme "France".
Lorsque
le
nom
et
l'adresse
de
l'embouteilleur
sont
codés,
l'étiquetage
doit
faire
apparaître
en
toute
lettre
le
nom
et
l'adresse
d'une
personne
physique
où
morale
ayant
participé
au
circuit
commercial
autre
que
l'embouteilleur
(ex
:
mise
en
bouteille
par
EMB
XX
XXX
France
–
Distribué
par XXXXXXX).
On peut remplacer l'adresse de l'embouteilleur par le code postal précédé de la lettre "F" dans le
cas où la commune est exactement identifiée par son code postal ou, dans les autres cas, par le
code postal complété par les trois chiffres du code géographique de la commune.
Lorsque
qu’il
y
a
risque
de
confusion
sur
un
produit
car
le
nom
ou
la
raison
sociale,
une
marque
ou
l’adresse
de
l’embouteilleur,
du
producteur,
de
l’importateur,
du
vendeur
ou
du
distributeur
contient
les
termes
d’une
appellation
d’origine
protégée
ou
d’une
indication
géographique
protégée, il faut les mentionner selon les 2 cas suivants:
Si
les
produits
bénéficient
d’une
AOP
ou
d’une
IGP
:
les
mentions
relatives
à
l’identité
de
l’embouteilleur
doivent
apparaître
en
caractères
identiques,
de
même
couleur
et
ne
dépassant
pas la moitié des caractères utilisés pour l’AOP ou l’IGP ou en utilisant le codage ci-dessus.
Si
les
produits
ne
bénéficient
pas
d’une
AOP
ou
d’une
IGP
:
il
convient
d’utiliser
uniquement
le
codage ci-dessus.
Logo Triman :
à l’heure actuelle, il n’est pas obligatoire sur les emballages en verre.
La
mention
des
valeurs
nutritives
et
des
ingrédients
est
entré
dans
les
mentions
obligatoires
sur
toutes
les
bouteilles
étiquetées
à
partir
du 8 décembre 2023, avec une tolérance pour les millésimes 2023.
De fait, cela s’applique sur les vins finis des millésimes 2024.
Ces
valeurs
et
ingrédients
pourront
être
dématérialisés
au
moyen
d’un
QR
code
renvoyant
sur
une
page
internet
(
Il
faut
prendre
en compte que ces données seront accessibles et facilement modifiables).
A
l’heure
actuelle,
les
mentions
«Ingrédients
&
Nutrition»
ainsi
que
la
mention
de
l’énergie
«E(100ml)
:
322Kj/77Kcal»,
par
exemple,
devrons
figurer
impérativement
au
dessus,
en
dessous
ou
à
proximité
du
QR
code,
(cf
exemple
en
bleu
ci-dessous).
Ces
mentions
sont
à
inscrire de la même façon que les autres mentions obligatoires, avec une hauteur de texte de 1,2 mm.
Auc
une
taille
minimale
n’est
imposée
pour
l
’étiquetage
du
QR
code
(ou
dispositifs
similaires).
Il
existe
t
outefois
une
o
bli
gation
de
résultat
:
le
consommateur
doit
avoir
un
accès
facile
et
direct.
À
priori,
pour
qu’un
QR
code
soit
lisible
par
tous
les
appareils,
même
ancien, on considère que la taille de 9 mm x 9 mm serait adéquate. C’est ce que nous conseillons.
La
gestion
et
les
créations
des
QR
code
est
de
la
responsabilité
du
vigneron.
Nous
vous
invitons
à
vous
rapprocher
de
votre
union
viticole
pour
connaitre
les
plateformes
disponibles
dédiées.
Il
est
possible
de
trouver
sur
le
net
des
sites
proposants
ce
service.
Nous vous invitons toutefois à bien prendre en compte les avis déposés par les usagers.
Les
lots
de
vin
concernés
par
cette
nouvelle
obligation
sont
les
vins
non
finis
après
le
8
décembre
2023.
Pour
les
vins
finis
avant
cette
date,
les
textes
fixent
une
clause
d’écoulement
des
stocks.
Les
vins
finis
avant
cette
date
ne
sont
pas
concernés
par
l’obligation de mentionner la déclaration nutritionnelle et la liste des ingrédients.
Sont définis comme vins finis :
Pour les vins tranquilles : à la fin de la fermentation alcoolique, lorsque le taux d'alcool et d'acidité ont été atteint.
Pour les vins effervescents : après la seconde fermentation.
Pour les vins de liqueur : lors de l’addition de l’alcool.
Concernant les valeurs nutrionnelles :
Doivent
figurer
ENERGIE,
GRAISSE,
GLUCIDES,
PROTÉINES
et
SEL,
généralement
calculés
sur
une
portion
de
100ml.
Il
est possible d’adopter une autre portion (125ml, 250ml...).
S’agissant des matières grasses, des acides gras saturés, des protéines et du sel, la valeur moyenne acceptée est de zéro
Pour
l’énergie,
il
est
possible
d’utiliser
un
calculateur
de
formules
avec
des
facteurs
de
conversion
ou
d’utiliser
une
valeur
moyenne
générale
par
type
de
vin.
En
général
les
plateformes
dédiées
calculent
automatiquement
la
valeur
énergétique
selon
les
données d’analyse rentrées par le vigneron.
La
teneur
en
sucre
à
indiquer
dan
s
la
déclaration
nutritionnell
e
d’un
produi
t
es
t
la
valeu
r
moyenne
de
la
catégorie
réglementaire
de
produit
à
l
aquelle
appartient
ce
produit
,
telle
que
défini
e
à
l’annex
e
III
partie
A
(pour
les
vins
mousseux)
et
à
l’annexe III
, partie B (pour les vins tranquilles) du règlement délégué (UE) 2019/3
3.
La
quantité
globa
l
e
moyenne
de
g
lucides
d’un
vin
s’apprécie
en
additionnan
t
sa
teneur
moyenne
en
sucre
rési
duel
(indiqu
ée
sur
la
ligne
«
sucre
»)
avec
la
vale
ur
m
oy
enne
de
g
l
ycérol.
Selon
les
études
disponibles,
la
valeur
moyenne
pour
les
p
o
lyo
ls
,
donc le glycérol peut
être
fixé
e
à hauteur
de
7 grammes par litre.
Concernant les ingrédients :
Toute
substance,
y
compris
les
additifs
alimentaires,
utilisée
dans
l’élaboration
d’un
vin
et
toujours
présente
dans
le
produit
final,
même
sous
forme
éventuellement
modifiée
est
à
indiquer.
Les
auxiliaires
technologiques
et
les
résidus
ne
sont
pas
considérés
comme
des
ingrédients.
Par
exemple
les
levures
et
les
bactéries
sont
des
auxiliaires
technologiques
et
ne
doivent
pas
être
déclarés,
sauf s’ils peuvent être considérés comme allergènes.
Les ingrédients doivent figurer dans la langue du pays de commercialisation.
Les
ingrédients
doivent
être
énumérés
par
ordre
décroissant
de
poids.
Les
ingrédients
intervenant
pour
moins
de
2
%
dans
le
produit
fini
peuvent
être
listés
dans
un
ordre
différent
après
les
autres
ingrédients.
Pour
les
ingrédients
contenus
en
quantité
négligeable,
il
est possible d'inscrire la mention "peut contenir ...".
Concernant les additifs :
Les
composés
œnologiques
devant
figurer
dans
la
liste
des
ingrédients
sont
ceux
énoncés
comme
«
additifs
»
dans
le
règlement
2019/934.
Les
additifs
doivent
être
classés
par
leur
catégorie
fonctionnelle
suivi
de
leur
nom
spécifique
ou
,
le
cas
échéan
t
,
du
numéro
E
(catégories,
noms
et
num
éros
E
tels
que
mentionn
és
dans
le
tableau
de
l’annexe
du
r
è
glement
2
019
/934).A
priori,
il
semble
préférable
d’opter
pour
le
nom
spécifique.S’ils
varient
d’un
lot
à
l’autre,
il
faut
mentionner
tous
les
additifs
concernés
même
en
cas
de présence uniquement éventuelle.
L
es
additifs
relevant
des
catégories
«
régulateurs
d’acidité
»
et
«
agents
stabilisateurs
»
peuvent
être
mentionn
és
en
utilisant
l’expression
«
contient
[…]
et
/ou
[…]
et/ou
[…]
»
(au
maximum
trois
additifs
su
bstituables
entre
eux
appartenant
à
la
même
catégorie), à
condition
qu’au
moins
l’un
des
additifs
soit
présent dans le produit fini.
Exemples
de
composés
œnologiques
pouvant
être
indiqués
dans
la
liste
des
ingrédients
:
a
cide
tartrique,
acide
lactique,
sulfate
de
calcium,
acide
citrique,
acide
métatartrique
,
dioxyde
de
soufre
,
bisulfite
de
potassium
,
métabisulfique
de
potassium,
sorbate
de
potassium,
lysozyme,
acide
ascorbique,
dicarbonate de diméthyle, résine de pin d’Alep, caramel , gomme arabique, mannoprotéines de levures, carboxyméthylcellulose, polyaspartate de potassium.
Exemples
d’ingrédients
:
raisins,
saccharose,
régulateur
d'acidité
(acide
tartrique),
conservateur
(
Dioxyde
de
soufre
),
agent
stabilisateur (acide citrique), mise en bouteille sous atmosphère protectrice…
Lien pour télécharger le guide de la DGCCRF sur l’étiquetage nutritionnel :
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/comment-appliquer-la-nouvelle-reglementation-sur-letiquetage-nutritionnel-des-vins
Remarque
:
à
partir
du
moment
ou
un
QR
code
et
imprimé
sur
l’étiquette,
l’utilisateur
à
la
possibilité
de
modifier
les
valeurs
nutritives
et
les
ingrédients
quand
et
comme
il
le
veut
sur
la
page
internet
qui
correspond.
En
cas
d’erreur,
il
n’est pas forcément nécessaire de réimprimer des étiquettes...
Exemple de valeurs nutritionnelles :
Valeurs nutritionnelles moyennes pour 100ml
ÉNERGIE
340Kj / 82Kcal
MATIÈRES GRASSES : 0 g
DONT SATURÉES : 0 g
GLUCIDES : 1,6 g
DONT SUCRES : 0,9 g
PROTÉINES :
0 g
SEL :
0 g
La dématérialisation reste toutefois subordonnée à certaines conditions notamment :
Aucune donnée d’utilisateur ne doit être récoltée ni ne faire l’objet d’un suivi.
Le
QR-code
ne
doit
renvoyer
avec
aucun
lien
vers
un
site
marchand,
ni
vers
la
partie
commerciale
du
site
du
vigneron,
ni
vers aucune page internet suceptible d’appaître comme de la publicité.
La
liste
des
ingrédients
et
les
valeurs
nutritionnelles
doivent
être
présentées
en
premier
sur
une
page
neutre,
aucune
information commerciale ne doit y figurer. Il est possible toutefois de mentionner à la suite des informations techniques sur le vin.
Les
mentions
considérées
jusqu’à
présent
comme
obligatoires
le
restent
et
doivent
toujours
être
imprimées
sur
l'étiquette.
Il
n’est
pas
possible
d’en
profiter
pour
les
«délocaliser»
sur
cette
page
internet.
A
ce
titre,
il
faut
préciser
que
les
allergènes
doivent
figurer à la fois sur l’étiquette et sur la page internet dédiée. Sur la page internet elles doivent être mentionnées en gras
Le
QR-code
doit
être
apposé
sur
les
bouteilles,
sur
étiquette
ou
sur
contre
étiquette
légale.
Il
peut
figurer
sur
un
macaron
indépendant, mais bien sûr dans le même champ visuel que les mentions légales.
Important
:
il
est
aussi
question
de
faire
figurer
le
code
QR
sur
tous
les
emballages
(cartons,
caisses),
car
dans
l’esprit
d’application
de
cette
loi,
le
client
doit
pouvoir
être
averti
avant
l’achat
des
valeurs
nutritionnelles
et
ingrédients.
L’idéal
dans
ce
cas
semble être l’usage d’un macaron avec le QR code à coller sur le carton...
Bien sûr, la présentation du QR-code doit être claire et facilement lisible pour les consommateurs.
De plus, les éléments figurant sur la page internet doivent êtres traduits en fonction du pays de destination commerciale.